Royaume-Uni : Robotique et santé : quelles interfaces envisagées entre l'homme et la machine ?
Mouhib Ryan Yassir
le 28/02/2018 à 17:40 Citer ce message
Commission : OMS
Auteur : Royaume-Uni
Question : Robotique et santé : quelles interfaces envisagées entre l'homme et la machine ?
La robotique est de plus en plus présente dans notre monde, avec des avancées réalisées chaque jour qui ne cessent d’améliorer notre quotidien, notamment dans le domaine médical. De ce fait, nous devons envisager des interfaces entre l’homme et la machine qui répondent aux attentes de notre temps et de notre société.
Avec un budget alloué à la santé de plus de 227 milliards d’euros, le Royaume-Uni est en première ligne de l’innovation robotique dans le domaine médical : avec comme dernier exemple en date un investissement de 232 millions d’euros dans ce domaine, et plus de 110 millions d’euros pour la robotique et l’intelligence artificielle.
Toutefois, l’innovation robotique dans le secteur publique et précisément dans le domaine médical, soulève des questions face à la menace que cela constitue pour des éventuels emplois dont une grande partie des tâches réalisées pourrait être automatisée. Par conséquent, le Royaume-Uni en est conscient et tient à préciser que sur les 140 dernières années l’automatisation avait créé plus d’emplois qu’elle n’en avait détruit, et que selon les estimations du cabinet Deloitte le montant des économies publiques pourrait s’élever à 15,2 milliards d’euros dans le cas de l’automatisation de certaines tâches dans le secteur public. Il est ainsi nécessaire de réguler la robotisation du secteur publique notamment dans le domaine de la santé, et de ne pas délaisser le contact humain nécessaire aux patients.
Autre sujet important qui requiert notre attention : la dépendance à la machine. Comme l’indique Vincent Mandinaud, sociologue à l’Anact : « L’homme doit travailler selon le rythme que lui impose la machine. Il va devenir le prolongement de la machine », « le risque, c’est que le praticien ait perdu ses réflexes. L’investissement technologique doit être couplé à un investissement dans les ressources humaines pour éviter la déprofessionnalisation ».
Ainsi, fort d’un système de santé bien établi et efficace, le Royaume-Uni s’appuiera sur ses atouts technologiques pour améliorer son système de santé en le modernisant avec des technologies de pointe mais aussi en veillant à ne pas délaisser l’apport humain .
Auteur : Royaume-Uni
Question : Robotique et santé : quelles interfaces envisagées entre l'homme et la machine ?
La robotique est de plus en plus présente dans notre monde, avec des avancées réalisées chaque jour qui ne cessent d’améliorer notre quotidien, notamment dans le domaine médical. De ce fait, nous devons envisager des interfaces entre l’homme et la machine qui répondent aux attentes de notre temps et de notre société.
Avec un budget alloué à la santé de plus de 227 milliards d’euros, le Royaume-Uni est en première ligne de l’innovation robotique dans le domaine médical : avec comme dernier exemple en date un investissement de 232 millions d’euros dans ce domaine, et plus de 110 millions d’euros pour la robotique et l’intelligence artificielle.
Toutefois, l’innovation robotique dans le secteur publique et précisément dans le domaine médical, soulève des questions face à la menace que cela constitue pour des éventuels emplois dont une grande partie des tâches réalisées pourrait être automatisée. Par conséquent, le Royaume-Uni en est conscient et tient à préciser que sur les 140 dernières années l’automatisation avait créé plus d’emplois qu’elle n’en avait détruit, et que selon les estimations du cabinet Deloitte le montant des économies publiques pourrait s’élever à 15,2 milliards d’euros dans le cas de l’automatisation de certaines tâches dans le secteur public. Il est ainsi nécessaire de réguler la robotisation du secteur publique notamment dans le domaine de la santé, et de ne pas délaisser le contact humain nécessaire aux patients.
Autre sujet important qui requiert notre attention : la dépendance à la machine. Comme l’indique Vincent Mandinaud, sociologue à l’Anact : « L’homme doit travailler selon le rythme que lui impose la machine. Il va devenir le prolongement de la machine », « le risque, c’est que le praticien ait perdu ses réflexes. L’investissement technologique doit être couplé à un investissement dans les ressources humaines pour éviter la déprofessionnalisation ».
Ainsi, fort d’un système de santé bien établi et efficace, le Royaume-Uni s’appuiera sur ses atouts technologiques pour améliorer son système de santé en le modernisant avec des technologies de pointe mais aussi en veillant à ne pas délaisser l’apport humain .