Robotique et santé : quelles interfaces envisagées entre l'homme et la machine ? - Tchad
Julia RAGONDET, Lycée St Maurice
le 14/01/2018 à 20:05 Citer ce message
De nos jours, les progrès technologiques accomplis permettent de révolutionner de bien des façons notre rapport à la santé. Le domaine de la robotique notamment a permis de rendre, par exemple, certaines opérations chirurgicales plus précises grâce à la confection de nouveaux outils automatisés. Les attentes des patients ont également évoluées : puisque les techniques de soins sont principalement au point et efficaces, ils recherchent désormais le maximum de confort possible, ainsi qu'une relation de confiance établie avec le domaine médical. La robotique, qui contribue grandement à remplir ces attentes nouvelles, se greffe petit à petit au domaine de la santé, presque partout dans le monde. Mais au Tchad, comment envisage-t-on la relation entre robotisation et santé ?
Notre pays est en cours de développement. En effet, selon les données récoltées par l'OMS, l'espérance de vie à la naissance d'un de nos habitants était en moyenne de 52 ans pour un homme et de 54 ans pour une femme en 2015. Cette moyenne est assez faible, surtout lorsque nous la comparons à des pays tels que la France, l'Allemagne et les États-Unis, où l'espérance de vie varie entre 78 et 82 ans, selon la Banque Mondiale. De plus, et toujours selon l'OMS, seulement 3,6% du PIB était consacré à la santé en 2014 au Tchad, contre 8,9% en 2015 pour la France selon la DREES (Direction de la Recherche, des Etudes, de l'Evaluation et des Statistiques). Enfin, nos dépenses totales consacrées à la santé par habitant sont en moyenne de 79$ par habitant en 2014, contre 2698€, soit 3167,9$ environ, en 2010 en France, selon la DRESS et l'INSEE (Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques).
Ces chiffres montrent aisément que, malgré les efforts que nous fournissons chaque jour sans relâche, nous restons visiblement en retard au niveau de l'évolution sanitaire. Une étude de l'OMS démontre que les deux premières causes notables de décès en 2013 chez des enfants de moins de 5 ans sont la malaria ainsi que des infections aiguës des voix respiratoires. Ce sont des problèmes de santé qui, dans les pays développés, sont réglés depuis un certain temps, et dont ils n'ont plus à se préoccuper. Ils peuvent ainsi s'offrir le luxe de la robotisation dans le domaine médical, et améliorer le niveau de vie de leur population. Le Tchad est un pays bénéficiant de moyens plus restreints, et malgré toute notre volonté, il nous reste impossible d'offrir un meilleur traitement à chacun de nos malades ou blessés, tel qu'une opération robotisée par exemple. Dans notre pays où des infections et maladies, traitées depuis longtemps dans des pays développés, touchent la population, notre combat premier est de les éradiquer avant de penser à la robotisation. Nous sommes alors dans notre devoir de lancer de grandes campagnes de vaccination, comme celle d'avril 217 contre le poliovirus.
Là où les pays développés, et souvent occidentaux, innovent chaque jour en mêlant robotisation et santé, il nous est encore impossible à ce jour de créer une interface entre ces deux domaines. Sont en cause un retard de développement, un manque de moyens financiers et une condition sanitaire qui reste bancale, et contre laquelle notre gouvernement lutte sans relâche, grâce à des soins basiques mais pourtant essentiels, tels que des campagnes de vaccination ou de prévention. Notre priorité reste de sortir notre population de la précarité dans laquelle elle se trouve, et dont nous avons conscience. Lorsque cet objectif sera atteint, nous pourrons envisager d'améliorer les soins que nous offrons grâce à la robotisation.
Notre pays est en cours de développement. En effet, selon les données récoltées par l'OMS, l'espérance de vie à la naissance d'un de nos habitants était en moyenne de 52 ans pour un homme et de 54 ans pour une femme en 2015. Cette moyenne est assez faible, surtout lorsque nous la comparons à des pays tels que la France, l'Allemagne et les États-Unis, où l'espérance de vie varie entre 78 et 82 ans, selon la Banque Mondiale. De plus, et toujours selon l'OMS, seulement 3,6% du PIB était consacré à la santé en 2014 au Tchad, contre 8,9% en 2015 pour la France selon la DREES (Direction de la Recherche, des Etudes, de l'Evaluation et des Statistiques). Enfin, nos dépenses totales consacrées à la santé par habitant sont en moyenne de 79$ par habitant en 2014, contre 2698€, soit 3167,9$ environ, en 2010 en France, selon la DRESS et l'INSEE (Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques).
Ces chiffres montrent aisément que, malgré les efforts que nous fournissons chaque jour sans relâche, nous restons visiblement en retard au niveau de l'évolution sanitaire. Une étude de l'OMS démontre que les deux premières causes notables de décès en 2013 chez des enfants de moins de 5 ans sont la malaria ainsi que des infections aiguës des voix respiratoires. Ce sont des problèmes de santé qui, dans les pays développés, sont réglés depuis un certain temps, et dont ils n'ont plus à se préoccuper. Ils peuvent ainsi s'offrir le luxe de la robotisation dans le domaine médical, et améliorer le niveau de vie de leur population. Le Tchad est un pays bénéficiant de moyens plus restreints, et malgré toute notre volonté, il nous reste impossible d'offrir un meilleur traitement à chacun de nos malades ou blessés, tel qu'une opération robotisée par exemple. Dans notre pays où des infections et maladies, traitées depuis longtemps dans des pays développés, touchent la population, notre combat premier est de les éradiquer avant de penser à la robotisation. Nous sommes alors dans notre devoir de lancer de grandes campagnes de vaccination, comme celle d'avril 217 contre le poliovirus.
Là où les pays développés, et souvent occidentaux, innovent chaque jour en mêlant robotisation et santé, il nous est encore impossible à ce jour de créer une interface entre ces deux domaines. Sont en cause un retard de développement, un manque de moyens financiers et une condition sanitaire qui reste bancale, et contre laquelle notre gouvernement lutte sans relâche, grâce à des soins basiques mais pourtant essentiels, tels que des campagnes de vaccination ou de prévention. Notre priorité reste de sortir notre population de la précarité dans laquelle elle se trouve, et dont nous avons conscience. Lorsque cet objectif sera atteint, nous pourrons envisager d'améliorer les soins que nous offrons grâce à la robotisation.