OMS- Côte d'Ivoire: la dépénalisation du cannabis?
Menkor Maha
le 27/02/2018 à 17:39 Citer ce message
Honorable présidence , chers délégués
La délégation de la Côte d’Ivoire est ravie de participer à la 6ème conférence HDBMUN, et souhaites de riches conversations entre les différentes délégations.
La production, ainsi que vente et possession de toute forme de produits à base de cannabis sont illégales en Côte d'Ivoire et sa dépénalisation se situe au centre des débats, le positionnant parfois comme remède utile ou encore comme simple drogue.
Le cannabis à des fins thérapeutiques a attiré énormément d’attention au cours des dernières années. Qu’il s’agisse d’aider les enfants à gérer les crises violentes causées par l’épilepsie ou de supprimer les effets paralysants de troubles mentaux comme les troubles de stress post-traumatiques et l’anxiété, le cannabis semble avoir un énorme potentiel comme médicament.
Si aujourd’hui certains pays ont dépénalisé et autorisé la possession et l’utilisation du cannabis à l'intérieur de leurs frontières, cette drogue reste majoritairement illicite dans la plupart des pays.
La législation du cannabis dans le monde évolue rapidement depuis quelques années, surtout aux Etats-Unis. Nombre de pays ont aujourd’hui fait évoluer leurs lois sur le cannabis, à la faveur des Etats-Unis qui avait tenu la prohibition du cannabis depuis les années 1930 et dont les Etats s’ouvrent aujourd’hui à une légalisation de l’usage médical du cannabis, puis finalement à une légalisation du cannabis. Plusieurs pays lui ont emboîté le pas, dont l’Uruguay et le Canada, ainsi que l’Allemagne ou l’Espagne.
La côte d’Ivoire est une terre de production,de transit et de consommation de drogues et dénonce le fait que la consommation progresse de façon extrêmement rapide, au point que le nombre des usagers de substances interdites pourrait avoir doublé en l’espace d’une année. Malgré sa forte culture dans le pays, celle ci reste illégale, précisément stipulé dans la loi 88-686 portant répression du trafic et de l’usage illicite de stupéfiant.
La consommation et la production de cannabis dans le monde représente plus de 2 kilos par seconde, ce qui en fait la drogue la plus populaire du monde avec 13 à 66 000 tonnes de cannabis, selon les diverses estimations. En 2014, 3,8 % de la population mondiale ont consommé du cannabis dans l'année écoulée, une proportion stable depuis 1998.
La côte d’Ivoire lutte contre la consommation croissante ainsi que du fort trafic de cannabis au sein du pays, ayant pris du poid à la suite de la crise post-électoral. D’autant plus que Abidjan, capitale de notre pays compte à elle seule plus de 6000 consommateurs. Tout cela pour souligner le fait qu’une dépénalisation du cannabis est envisageable sous certaines conditions strictes qui ne laisseront plus de place à une production et consommation de substances illicites n’étant pas destinées à des fins médicinales.
En somme, la Côte d’Ivoire reste optimiste quant à une possible dépénalisation du cannabis. Celui-ci pourra représenter une alternative médicinale pour une partie non négligeable de la population.
La délégation de la Côte d’Ivoire est ravie de participer à la 6ème conférence HDBMUN, et souhaites de riches conversations entre les différentes délégations.
La production, ainsi que vente et possession de toute forme de produits à base de cannabis sont illégales en Côte d'Ivoire et sa dépénalisation se situe au centre des débats, le positionnant parfois comme remède utile ou encore comme simple drogue.
Le cannabis à des fins thérapeutiques a attiré énormément d’attention au cours des dernières années. Qu’il s’agisse d’aider les enfants à gérer les crises violentes causées par l’épilepsie ou de supprimer les effets paralysants de troubles mentaux comme les troubles de stress post-traumatiques et l’anxiété, le cannabis semble avoir un énorme potentiel comme médicament.
Si aujourd’hui certains pays ont dépénalisé et autorisé la possession et l’utilisation du cannabis à l'intérieur de leurs frontières, cette drogue reste majoritairement illicite dans la plupart des pays.
La législation du cannabis dans le monde évolue rapidement depuis quelques années, surtout aux Etats-Unis. Nombre de pays ont aujourd’hui fait évoluer leurs lois sur le cannabis, à la faveur des Etats-Unis qui avait tenu la prohibition du cannabis depuis les années 1930 et dont les Etats s’ouvrent aujourd’hui à une légalisation de l’usage médical du cannabis, puis finalement à une légalisation du cannabis. Plusieurs pays lui ont emboîté le pas, dont l’Uruguay et le Canada, ainsi que l’Allemagne ou l’Espagne.
La côte d’Ivoire est une terre de production,de transit et de consommation de drogues et dénonce le fait que la consommation progresse de façon extrêmement rapide, au point que le nombre des usagers de substances interdites pourrait avoir doublé en l’espace d’une année. Malgré sa forte culture dans le pays, celle ci reste illégale, précisément stipulé dans la loi 88-686 portant répression du trafic et de l’usage illicite de stupéfiant.
La consommation et la production de cannabis dans le monde représente plus de 2 kilos par seconde, ce qui en fait la drogue la plus populaire du monde avec 13 à 66 000 tonnes de cannabis, selon les diverses estimations. En 2014, 3,8 % de la population mondiale ont consommé du cannabis dans l'année écoulée, une proportion stable depuis 1998.
La côte d’Ivoire lutte contre la consommation croissante ainsi que du fort trafic de cannabis au sein du pays, ayant pris du poid à la suite de la crise post-électoral. D’autant plus que Abidjan, capitale de notre pays compte à elle seule plus de 6000 consommateurs. Tout cela pour souligner le fait qu’une dépénalisation du cannabis est envisageable sous certaines conditions strictes qui ne laisseront plus de place à une production et consommation de substances illicites n’étant pas destinées à des fins médicinales.
En somme, la Côte d’Ivoire reste optimiste quant à une possible dépénalisation du cannabis. Celui-ci pourra représenter une alternative médicinale pour une partie non négligeable de la population.