comité Ecosoc: Espagne: L'intelligence artificielle (bionique, domotique, drone...) à l'assaut de l'économie réelle
Charlotte COMTE
le 13/01/2018 à 18:12 Citer ce message
L’Espagne est le 30ème pays plus compétitif dans le numérique. Nous nous imposons aujourd’hui comme l’un des pays les plus attractifs en termes de marchés du développement mobile et web. Mais nous sommes surtout l’un des 10 pays les plus avancés dans l’intelligence artificielle et l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) a placé notre pays parmi les plus touchés par la révolution robotique. En effet, nous somme à l’avant-garde en termes d’innovations liées à la capacité intellectuelle des machines. Certains logiciels, qui peuvent atteindre l’intelligence humaine, que l’IA ne sert qu’à compléter, permettent de trouver de nouvelles technologies, capables d’assister les médecins dans les opérations les plus difficiles par exemple. L’évolution de la technologie artificielle progresse tellement vite qu’en 1983 nous avons créé l’Association espagnole pour l’IA dans le but de promouvoir son développement et de le mettre en avant. Les investissements dans le financement de projets ont été multipliés par 8,5 depuis 2012. L’IA englobe les robots, les reconnaissances vocales ou encore les voitures autonomes, entre autres.
Le développement de l’IA est rendu possible grâce à la principale avancée qui est le deep learning ou apprentissage profond. C’est une technique qui consiste à superposer plusieurs couches de réseaux neuronaux, plus il y a de couches et plus la machine est intelligente (il permet une plus grande puissance de calcul). Aujourd’hui des réseaux de neurones de 153 couches existent comme celui utilisé par le Business Development in Artificial Intelligence chez Microsoft. Le big data est aussi une révolution grâce à lui, les robots possèdent une formidable base de données, leur permettant d’expérimenter et d’apprendre quels algorithmes fonctionnent le mieux.
L’IA ne détruira pas complètement l’économie du travail, même si l’automatisation supprimera des emplois, car elle est juste créée pour compléter l’intelligence humaine. De plus, elle n’a pas la capacité d’effectuer plusieurs tâches en même temps comme les humains mais seulement un travail spécifique. En outre, les robots permettront un gain de temps et de main d’œuvre pour les entreprises en effectuant les travaux jugés les plus « pénibles » tandis que de meilleurs postes, plus qualifiés, s’offriront aux humains comme pour surveiller, réparer, et diriger les machines dotées d’un IA. Elle pourra ainsi stimuler la croissance économique. Aujourd’hui, 8% des emplois sont occupés par des robots mais augmentera et passera à 26% en 2020.
Comme l’IA monopolisera une part importante de l’emploi, elle aura besoin de règlements spécifiques et de politiques. Les entreprises pourront payer « une taxe à l'automatisation [qui] permettrait de remplacer les cotisations qu'auraient acquittées les employés remplacés par ces machines » comme l’explique Yves Demazeau.
Malgré la perte d’emplois que l’IA entraîne elle augmentera la productivité du marché du travail de 11% en Espagne. Ce n’est pas la conséquence d’un nombre d’heure plus important mais de l’utilisation de technologies innovantes qui permettent aux personnes d’utiliser plus efficacement leur temps. Il est prévu, pour notre pays, 28 ans environ, au lieu des 41 ans prévu, pour que notre économie double de taille grâce au développement des technologies.
Le développement de l’IA est donc, pour l’Espagne, une bonne chose puisque, d’après La Vanguardia, elle nous « permettra de passer en 2035 d’un taux de croissance annuel (proche du PIB) de 1,7% à près de 2,5% ».
Le développement de l’IA est rendu possible grâce à la principale avancée qui est le deep learning ou apprentissage profond. C’est une technique qui consiste à superposer plusieurs couches de réseaux neuronaux, plus il y a de couches et plus la machine est intelligente (il permet une plus grande puissance de calcul). Aujourd’hui des réseaux de neurones de 153 couches existent comme celui utilisé par le Business Development in Artificial Intelligence chez Microsoft. Le big data est aussi une révolution grâce à lui, les robots possèdent une formidable base de données, leur permettant d’expérimenter et d’apprendre quels algorithmes fonctionnent le mieux.
L’IA ne détruira pas complètement l’économie du travail, même si l’automatisation supprimera des emplois, car elle est juste créée pour compléter l’intelligence humaine. De plus, elle n’a pas la capacité d’effectuer plusieurs tâches en même temps comme les humains mais seulement un travail spécifique. En outre, les robots permettront un gain de temps et de main d’œuvre pour les entreprises en effectuant les travaux jugés les plus « pénibles » tandis que de meilleurs postes, plus qualifiés, s’offriront aux humains comme pour surveiller, réparer, et diriger les machines dotées d’un IA. Elle pourra ainsi stimuler la croissance économique. Aujourd’hui, 8% des emplois sont occupés par des robots mais augmentera et passera à 26% en 2020.
Comme l’IA monopolisera une part importante de l’emploi, elle aura besoin de règlements spécifiques et de politiques. Les entreprises pourront payer « une taxe à l'automatisation [qui] permettrait de remplacer les cotisations qu'auraient acquittées les employés remplacés par ces machines » comme l’explique Yves Demazeau.
Malgré la perte d’emplois que l’IA entraîne elle augmentera la productivité du marché du travail de 11% en Espagne. Ce n’est pas la conséquence d’un nombre d’heure plus important mais de l’utilisation de technologies innovantes qui permettent aux personnes d’utiliser plus efficacement leur temps. Il est prévu, pour notre pays, 28 ans environ, au lieu des 41 ans prévu, pour que notre économie double de taille grâce au développement des technologies.
Le développement de l’IA est donc, pour l’Espagne, une bonne chose puisque, d’après La Vanguardia, elle nous « permettra de passer en 2035 d’un taux de croissance annuel (proche du PIB) de 1,7% à près de 2,5% ».