L’aide aux personnes en situation de handicap : pour une société accessible, inclusive et solidaire. Espagne
MANOHA Jérémie
le 28/02/2018 à 12:44 Citer ce message
Commission : Des droits de l’homme
Questions : L’aide aux personnes en situation de handicap : pour une société accessible, inclusive et solidaire.
Auteur : Espagne
Résolution : Comment améliorer l’aide aux personnes en situation de handicap ? Pour une société accessible, inclusive et solidaire.
On estime à 650 millions le nombre de personnes handicapées dans le monde, soit 10% de la population mondiale, dont 80% dans les pays en voie de développement. Dans notre pays, l’Espagne qui est en constant développement ; 3,8 millions d’Espagnols souffrent d’une forme de handicap.
Rappelant l’article 11 de la convention relative aux personnes handicapés que l’Espagne a signé le 03 décembre 2017 ainsi que 176 autres pays : affirme que les États parties prennantes, conformément aux obligations qui leur incombent en vertu du droit international, notamment le droit international humanitaire et le droit international des droits de l'homme, toutes mesures nécessaires pour assurer la protection et la sûreté des personnes handicapées dans la situation de risque, y compris les conflits armés, les crises humanitaires et les catastrophes naturelles.
Reconnaissant, l’article 4 de la convention relative aux personnes handicapées ou les États s’engagent à garantir et à promouvoir le plein exercice de tous les droits de l’homme et de toutes les libertés fondamentales de toutes les personnes handicapées sans discrimination d’aucune sorte fondée sur le handicap dont notamment les articles 24, 25, 26, 27 et 28 qui protège le droit à l’éducation avec l’inclusion sans discrimination, le droit à la santé, au travail, à la protection sociale et au logement.
Et insistant sur l’article 9 : Afin de permettre aux personnes handicapées de vivre de façon indépendante et de participer pleinement à tous les aspects de la vie, les États Parties prennent des mesures appropriées pour leur assurer, sur la base de l’égalité avec les autres, l’accès à l’environnement physique, aux transports, à l’information et à la communication, y compris aux systèmes et technologies de l’information et de la communication, et aux autres équipements et services ouverts ou fournis au public, tant dans les zones urbaines que rurales.
Néanmoins, et comme l’a souligné Mme ZHANG HAIDI, Présidente de la Fédération chinoise des personnes handicapées lors de la table ronde de haut niveau sur le thème « En vue de l’instauration d’un développement durable, résilient et partagé: une approche fondée sur des preuves pour la prise en compte systématique de la question du handicap dans la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation du Programme 2030 » début 2018 ; a proposé : « la création d’un système d’évaluation du développement durable des personnes handicapées, ainsi qu’une augmentation de la coopération et des échanges internationaux dans ce domaine ».
Tout d’abord, la commission Espagnole est d’accord pour souligner le fait que les personnes handicapées déplacées à l’intérieur de leur pays ont tendance à être oubliées, à devenir invisibles, néanmoins il est très important de collecter des données sur le handicap. En effet, dans toute société, il existe des personnes qui, pour des raisons diverses, dissimulent leur handicap ou celui de leurs proches. Or, selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), toute population compte jusqu’à 15% de personnes handicapées, qui, lorsqu’elles sont contraintes au déplacement, le font souvent dans des conditions très difficiles et en souffrant.
La résolution abordable pour l’Espagne serait de créer un système international d’évaluation du développement durable des personnes handicapés afin d’analyser quels seraient les meilleurs projets pour améliorer les droits et l’intégration des personnes handicapées. Et pourquoi pas aller dans le sens de Mmes Aguilar et Zhang notamment pour la création d’une « organisation internationale du handicap ».
Il serait aussi intéressant d’envisager une réforme sur la loi de 1986 sur l’intégration scolaire et au personnel qualifié dans les écoles. En effet, cette loi ne s’applique pas pour les moins de douze ans. Alors que l’Espagne a signé pour l’article 24 de la convention relatives aux personnes handicapées ou : les États Parties reconnaissent le droit des personnes handicapées à l’éducation. En vue d’assurer l’exercice de ce droit sans discrimination et sur la base de l’égalité des chances, les États Parties font en sorte que le système éducatif pourvoie à l’insertion scolaire à tous les niveaux et offre, tout au long de la vie, des possibilités d’éducation.
En outre les projets et résolutions sur les organisations internationales du handicap, les réformes sur les lois d’intégration scolaires… L’Espagne encourage les multiplications des infrastructures publiques adaptées aux personnes handicapées comme par exemple, une multiplication des dispositifs de la langue des signes, du Braille et la communication améliorée et alternative. Nous pouvons également lier technologies et aides aux personnes handicapés.
La commission Espagnole préconise la mise à disposition des formes d’aide humaine ou animalière et les services de médiateurs, notamment de guides, de lecteurs et d’interprètes professionnels en langue des signes, afin de faciliter l’accès des bâtiments et autres installations ouverts au public. Promouvoir d’autres formes appropriées d’aide et d’accompagnement des personnes handicapées afin de leur assurer l’accès à l’information. Comme par exemple : encourager les associations volontaires (l'Organisation Nationale des Aveugles Espagnols, ONCE) qui participent à la promotion de l'emploi dans le marché ouvert de travail, à travers des programmes de placement qui les mettent en rapport avec les entreprises.
Cela permettra d’avoir un double effet, ouvrir des postes de travail pour les non-handicapés et aider les handicapés.
Gardons l’exemple avec l'ONCE, qui organise aussi des stages de formation pour des personnes handicapées au chômage, de formation additionnelle pour des employés handicapés et non-handicapés de ses propres entreprises ainsi que des formations techniques de direction pour les employés des diverses associations de personnes handicapées.
Questions : L’aide aux personnes en situation de handicap : pour une société accessible, inclusive et solidaire.
Auteur : Espagne
Résolution : Comment améliorer l’aide aux personnes en situation de handicap ? Pour une société accessible, inclusive et solidaire.
On estime à 650 millions le nombre de personnes handicapées dans le monde, soit 10% de la population mondiale, dont 80% dans les pays en voie de développement. Dans notre pays, l’Espagne qui est en constant développement ; 3,8 millions d’Espagnols souffrent d’une forme de handicap.
Rappelant l’article 11 de la convention relative aux personnes handicapés que l’Espagne a signé le 03 décembre 2017 ainsi que 176 autres pays : affirme que les États parties prennantes, conformément aux obligations qui leur incombent en vertu du droit international, notamment le droit international humanitaire et le droit international des droits de l'homme, toutes mesures nécessaires pour assurer la protection et la sûreté des personnes handicapées dans la situation de risque, y compris les conflits armés, les crises humanitaires et les catastrophes naturelles.
Reconnaissant, l’article 4 de la convention relative aux personnes handicapées ou les États s’engagent à garantir et à promouvoir le plein exercice de tous les droits de l’homme et de toutes les libertés fondamentales de toutes les personnes handicapées sans discrimination d’aucune sorte fondée sur le handicap dont notamment les articles 24, 25, 26, 27 et 28 qui protège le droit à l’éducation avec l’inclusion sans discrimination, le droit à la santé, au travail, à la protection sociale et au logement.
Et insistant sur l’article 9 : Afin de permettre aux personnes handicapées de vivre de façon indépendante et de participer pleinement à tous les aspects de la vie, les États Parties prennent des mesures appropriées pour leur assurer, sur la base de l’égalité avec les autres, l’accès à l’environnement physique, aux transports, à l’information et à la communication, y compris aux systèmes et technologies de l’information et de la communication, et aux autres équipements et services ouverts ou fournis au public, tant dans les zones urbaines que rurales.
Néanmoins, et comme l’a souligné Mme ZHANG HAIDI, Présidente de la Fédération chinoise des personnes handicapées lors de la table ronde de haut niveau sur le thème « En vue de l’instauration d’un développement durable, résilient et partagé: une approche fondée sur des preuves pour la prise en compte systématique de la question du handicap dans la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation du Programme 2030 » début 2018 ; a proposé : « la création d’un système d’évaluation du développement durable des personnes handicapées, ainsi qu’une augmentation de la coopération et des échanges internationaux dans ce domaine ».
Tout d’abord, la commission Espagnole est d’accord pour souligner le fait que les personnes handicapées déplacées à l’intérieur de leur pays ont tendance à être oubliées, à devenir invisibles, néanmoins il est très important de collecter des données sur le handicap. En effet, dans toute société, il existe des personnes qui, pour des raisons diverses, dissimulent leur handicap ou celui de leurs proches. Or, selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), toute population compte jusqu’à 15% de personnes handicapées, qui, lorsqu’elles sont contraintes au déplacement, le font souvent dans des conditions très difficiles et en souffrant.
La résolution abordable pour l’Espagne serait de créer un système international d’évaluation du développement durable des personnes handicapés afin d’analyser quels seraient les meilleurs projets pour améliorer les droits et l’intégration des personnes handicapées. Et pourquoi pas aller dans le sens de Mmes Aguilar et Zhang notamment pour la création d’une « organisation internationale du handicap ».
Il serait aussi intéressant d’envisager une réforme sur la loi de 1986 sur l’intégration scolaire et au personnel qualifié dans les écoles. En effet, cette loi ne s’applique pas pour les moins de douze ans. Alors que l’Espagne a signé pour l’article 24 de la convention relatives aux personnes handicapées ou : les États Parties reconnaissent le droit des personnes handicapées à l’éducation. En vue d’assurer l’exercice de ce droit sans discrimination et sur la base de l’égalité des chances, les États Parties font en sorte que le système éducatif pourvoie à l’insertion scolaire à tous les niveaux et offre, tout au long de la vie, des possibilités d’éducation.
En outre les projets et résolutions sur les organisations internationales du handicap, les réformes sur les lois d’intégration scolaires… L’Espagne encourage les multiplications des infrastructures publiques adaptées aux personnes handicapées comme par exemple, une multiplication des dispositifs de la langue des signes, du Braille et la communication améliorée et alternative. Nous pouvons également lier technologies et aides aux personnes handicapés.
La commission Espagnole préconise la mise à disposition des formes d’aide humaine ou animalière et les services de médiateurs, notamment de guides, de lecteurs et d’interprètes professionnels en langue des signes, afin de faciliter l’accès des bâtiments et autres installations ouverts au public. Promouvoir d’autres formes appropriées d’aide et d’accompagnement des personnes handicapées afin de leur assurer l’accès à l’information. Comme par exemple : encourager les associations volontaires (l'Organisation Nationale des Aveugles Espagnols, ONCE) qui participent à la promotion de l'emploi dans le marché ouvert de travail, à travers des programmes de placement qui les mettent en rapport avec les entreprises.
Cela permettra d’avoir un double effet, ouvrir des postes de travail pour les non-handicapés et aider les handicapés.
Gardons l’exemple avec l'ONCE, qui organise aussi des stages de formation pour des personnes handicapées au chômage, de formation additionnelle pour des employés handicapés et non-handicapés de ses propres entreprises ainsi que des formations techniques de direction pour les employés des diverses associations de personnes handicapées.