Comment protéger les patrimoines culturels de la guerre et de l'extrémisme religieux ?
Meriem Hikmi
le 25/02/2018 à 20:44 Citer ce message
Nom: Meriem Hikmi
Pays: Côte d'Ivoire
Sujet : Comment protéger les patrimoines culturels de la guerre et de l'extrémisme religieux ?
Honorables présidents, Chers délégués
La Côte d’ivoire est une république membre de l’Union africaine. Le pays a tout d’abord été sous le protectorat français puis est devenu une colonie française en 1893. Cependant, le pays obtient son indépendance en 1960. Après son accession à l’indépendance, la Côte d’ivoire adopte un régime républicain dirigé par Félix Houphouët-Boigny, le premier président de la république. Ce nouveau régime se caractérise par la séparation des pouvoirs : En effet, le pouvoir exécutif est dirigé par le président de la république et le pouvoir législatif par l’assemblée nationale. C’est un pays où la majorité de la population est musulmane (42%) et chrétienne (33%). La Côte d’ivoire est un état laïc malgré la forte présence de la religion dans les institutions publiques comme les écoles.
Cependant, l’histoire de la côte d’ivoire est marquée par une dégradation flagrante de la situation économique durant les années 1980. En effet, de nombreuses crises ont provoqués alors une révolte étudiante en février 1982 qui a abouti à la création d’un mouvement de rébellion clandestine mené par Laurent Gbagbo, l’ancien président de notre république. Ces crises ont engendré la tentative d’un coup d’état le 19 septembre 2002 qui fut un échec mais qui cependant va susciter la création d’une rébellion au nord du pays qui occupera 60% du territoire. Une guerre civile s’installe en côte d’ivoire. Un début de solution se profile le 24 janvier 2003 avec la signature des accords de Linas-Marcoussis. Mais, une autre crise en novembre 2004 remet en cause toutes les avancées obtenues. Enfin, une amnistie est conclue par la signature de l’accord politique de Ouagadougou le 4 mars 2007. De récents évènements tels que l’élection présidentielle ivoirienne de 2010 qui suscitera un conflit entre les partisans de Laurent Gbagbo et ceux d’Alassane Ouattara remettent en cause le climat de paix de notre pays. Néanmoins avec l’arrestation de Gbagbo en 2011 et la victoire de Ouatarra, la paix est rétablit en Côte d’Ivoire.
Le radicalisme religieux en Côte d’Ivoire n’a pas, pour l’heure, pris l’ampleur qui a pu être observée dans d’autres pays de la région. Pour autant, celle-ci n’est pas à l’abri de ce phénomène. La Côte d'Ivoire fait partie des pays où la menace terroriste reste persistante. C'est dire que les autorités devraient redoubler de vigilance pour prévenir une autre attaque, après les douloureux attentats de Grand-Bassam, du 13 mars 2016. En effet, on remarque que l’extrémisme religieux est omniprésent au sein des états multiculturels et multiconfessionnels où la religion constitue un élément non négligeable pour la population. Il convient d'ajouter à ce phénomène la contestation religieuse violente interne dans la quasi-totalité des pays où la population est presque exclusivement musulmane.
Heureusement, notre patrimoine culturel n’est pas autant menacé par les guerres et l’extrémisme religieux contrairement à d’autres nations d’Afrique. Cependant, nous avons entrepris certaines mesures afin de contrer ces possibilités de destruction culturelle et patrimoniale. Nous voulons prévenir les possibles attaques qui peuvent avoir lieu et entreprendre certaines lois anti-terrorisme. En effet, si nous voulons éradiquer le problème d’extrémisme, nous devons tout d’abord éradiquer les organisations terroristes qui menacent l’Afrique. Le terrorisme et les guerres présentent en Afrique sont la source des problèmes rencontrés et menacent les populations mais aussi le patrimoine. La Côte d’Ivoire a donc entrepris de créer un centre d'excellence pour la formation des forces anti-terroristes. Avec cette future structure, qui devrait voir le jour en juillet 2018 en Côte d'Ivoire et dont la première promotion sortirait au plus tard en 2019, Abidjan se dotera du premier centre de formation pour la lutte antiterroriste sur le continent.
Pays: Côte d'Ivoire
Sujet : Comment protéger les patrimoines culturels de la guerre et de l'extrémisme religieux ?
Honorables présidents, Chers délégués
La Côte d’ivoire est une république membre de l’Union africaine. Le pays a tout d’abord été sous le protectorat français puis est devenu une colonie française en 1893. Cependant, le pays obtient son indépendance en 1960. Après son accession à l’indépendance, la Côte d’ivoire adopte un régime républicain dirigé par Félix Houphouët-Boigny, le premier président de la république. Ce nouveau régime se caractérise par la séparation des pouvoirs : En effet, le pouvoir exécutif est dirigé par le président de la république et le pouvoir législatif par l’assemblée nationale. C’est un pays où la majorité de la population est musulmane (42%) et chrétienne (33%). La Côte d’ivoire est un état laïc malgré la forte présence de la religion dans les institutions publiques comme les écoles.
Cependant, l’histoire de la côte d’ivoire est marquée par une dégradation flagrante de la situation économique durant les années 1980. En effet, de nombreuses crises ont provoqués alors une révolte étudiante en février 1982 qui a abouti à la création d’un mouvement de rébellion clandestine mené par Laurent Gbagbo, l’ancien président de notre république. Ces crises ont engendré la tentative d’un coup d’état le 19 septembre 2002 qui fut un échec mais qui cependant va susciter la création d’une rébellion au nord du pays qui occupera 60% du territoire. Une guerre civile s’installe en côte d’ivoire. Un début de solution se profile le 24 janvier 2003 avec la signature des accords de Linas-Marcoussis. Mais, une autre crise en novembre 2004 remet en cause toutes les avancées obtenues. Enfin, une amnistie est conclue par la signature de l’accord politique de Ouagadougou le 4 mars 2007. De récents évènements tels que l’élection présidentielle ivoirienne de 2010 qui suscitera un conflit entre les partisans de Laurent Gbagbo et ceux d’Alassane Ouattara remettent en cause le climat de paix de notre pays. Néanmoins avec l’arrestation de Gbagbo en 2011 et la victoire de Ouatarra, la paix est rétablit en Côte d’Ivoire.
Le radicalisme religieux en Côte d’Ivoire n’a pas, pour l’heure, pris l’ampleur qui a pu être observée dans d’autres pays de la région. Pour autant, celle-ci n’est pas à l’abri de ce phénomène. La Côte d'Ivoire fait partie des pays où la menace terroriste reste persistante. C'est dire que les autorités devraient redoubler de vigilance pour prévenir une autre attaque, après les douloureux attentats de Grand-Bassam, du 13 mars 2016. En effet, on remarque que l’extrémisme religieux est omniprésent au sein des états multiculturels et multiconfessionnels où la religion constitue un élément non négligeable pour la population. Il convient d'ajouter à ce phénomène la contestation religieuse violente interne dans la quasi-totalité des pays où la population est presque exclusivement musulmane.
Heureusement, notre patrimoine culturel n’est pas autant menacé par les guerres et l’extrémisme religieux contrairement à d’autres nations d’Afrique. Cependant, nous avons entrepris certaines mesures afin de contrer ces possibilités de destruction culturelle et patrimoniale. Nous voulons prévenir les possibles attaques qui peuvent avoir lieu et entreprendre certaines lois anti-terrorisme. En effet, si nous voulons éradiquer le problème d’extrémisme, nous devons tout d’abord éradiquer les organisations terroristes qui menacent l’Afrique. Le terrorisme et les guerres présentent en Afrique sont la source des problèmes rencontrés et menacent les populations mais aussi le patrimoine. La Côte d’Ivoire a donc entrepris de créer un centre d'excellence pour la formation des forces anti-terroristes. Avec cette future structure, qui devrait voir le jour en juillet 2018 en Côte d'Ivoire et dont la première promotion sortirait au plus tard en 2019, Abidjan se dotera du premier centre de formation pour la lutte antiterroriste sur le continent.