Kazakhstan-Quelles résolutions adopter contre les actes terroristes ?
Noémie Charles
le 24/02/2018 à 20:17 Citer ce message
Commission : Conseil de sécurité
Question : La menace terroriste
Auteur : Kazakhstan
Jusqu’à très récemment, les guerres avaient lieu entre différentes nations, différents pays. Il était donc simple d’identifier l’ennemi et de se battre contre lui. Mais aujourd’hui, une nouvelle menace est apparue : le terrorisme. Il n’est pas localisé, il n’est pas spécifique à une nation et tous les pays sont touchés par ce fléau. C’est un nouveau combat dans lequel tous les gouvernements doivent s’unir et auquel il faut trouver une solution instamment avant qu’il ne détruise des sociétés et des nations entières. Le délégué du Kazakhstan est convaincu que pour l’éradiquer, il faut éduquer les populations, les instruire pour éviter les manipulations et les craintes face au terrorisme. De plus, il faut prendre des sanctions dures, sévères et globales ainsi que des mesures de prévention renforcées. Pour ce faire, une réorganisation du conseil de sécurité s’impose.
De nos jours, l’amalgame entre « musulman » et « terroriste » voire même entre « arabe » et « terroriste » est devenu commun et le délégué en est profondément navré. Il souhaite rappeler que le terrorisme est un ensemble d’actes de violence (attentats, prises d’otages, etc…) commis par une organisation ou un individu pour créer un climat d’insécurité dans le but d’exercer un chantage sur un gouvernement, pour satisfaire une haine à l’égard d’une communauté, d’un pays ou d’un système. Le terrorisme n’est donc aucunement lié à la religion et encore moins à une religion. Il est donc urgent que les populations en soient conscientes. Il faut, par exemple, que les systèmes éducatifs de toutes les nations mettent en place des cours pour éradiquer ces stéréotypes, qu’elles créent des campagnes de sensibilisation ou encore des forums de discussion autour du terrorisme afin de réduire le sentiment d’insécurité auquel font face la plupart des individus de tous les pays.
En outre, les populations peu ou pas éduquées, hommes ou femmes, sont plus facilement manipulables par les terroristes et sont donc plus aisément utilisées par ces organisations pour perpétrer leurs crimes. L’éducation des jeunes filles et garçons serait donc un grand pas vers la victoire contre le terrorisme.
Mais un pas ne suffit pas dans les circonstances actuelles, où 4 151 actes terroristes ont été commis en 2016, soit 16% de plus qu’en 2015. Il faut plus que cela, plus qu’un pas, il faut un saut. Il faut que les nations parviennent à s’unir et à toutes se placer sur un même pied d’égalité pour mettre un terme à cette explosion de violence.
Des mesures de sécurité accrues s’imposent. Les contrôles de papier et les fouilles aux frontières doivent se renforcer ; les forces armées circulant dans les lieux d’affluence, devenir plus nombreuses. Certaines nations pourraient envisager d’éduquer leur population à se défendre par elles-mêmes, en pratiquant des arts martiaux dès le plus jeune âge, à l’école par exemple, ou, suite à des tests psychiatriques approfondis et une formation complète, en autorisant le port d’arme à feu. Mais les mesures de prévention et de dissuasion ne suffisent pas. Des sanctions sévères à l’encontre des organisations et des individus terroristes urgent.
Le conseil de sécurité a plusieurs fois traité de cette problématique. La résolution 71/291, à l’encontre du terrorisme, a été adoptée le 15 juin 2017, ce qui a mené à la création d’un bureau de lutte contre le terrorisme. Le délégué du Kazakhstan se félicite de cette création et est fier de faire partie du conseil de sécurité. Néanmoins, il est persuadé que le mode de fonctionnement de ce conseil ne facilitera pas l’adhésion de l’ensemble des populations aux mesures radicales et globales, pourtant nécessaires. En effet, parmi les cinq nations permanentes du conseil de sécurité, il n’existe aucun pays en voie de développement, ou peu développé, il n’existe aucune nation africaine, il n’existe aucun gouvernement respectant les préceptes de l’islam. Alors comment voulez-vous que les populations mondiales acceptent des mesures contraignantes si le conseil de sécurité de l’ONU, organisation universelle, ne représente pas l’ensemble des principes et des valeurs soutenus par les 193 gouvernements y siégeant ? Comment voulez-vous faire respecter les décisions du conseil de sécurité s’il n’est pas représentatif du monde qu’il est censé protéger, si des nations sont proclamées plus dignes de siéger que d’autres? Comment voulez-vous envoyer un message d’égalité de droit si au sein même de l’ONU, certains pays en ont plus que d’autres ? En conséquent, le délégué vous le demande : mettons en place un système plus universel, plus juste et plus égalitaire afin de vaincre le terrorisme.
Question : La menace terroriste
Auteur : Kazakhstan
Jusqu’à très récemment, les guerres avaient lieu entre différentes nations, différents pays. Il était donc simple d’identifier l’ennemi et de se battre contre lui. Mais aujourd’hui, une nouvelle menace est apparue : le terrorisme. Il n’est pas localisé, il n’est pas spécifique à une nation et tous les pays sont touchés par ce fléau. C’est un nouveau combat dans lequel tous les gouvernements doivent s’unir et auquel il faut trouver une solution instamment avant qu’il ne détruise des sociétés et des nations entières. Le délégué du Kazakhstan est convaincu que pour l’éradiquer, il faut éduquer les populations, les instruire pour éviter les manipulations et les craintes face au terrorisme. De plus, il faut prendre des sanctions dures, sévères et globales ainsi que des mesures de prévention renforcées. Pour ce faire, une réorganisation du conseil de sécurité s’impose.
De nos jours, l’amalgame entre « musulman » et « terroriste » voire même entre « arabe » et « terroriste » est devenu commun et le délégué en est profondément navré. Il souhaite rappeler que le terrorisme est un ensemble d’actes de violence (attentats, prises d’otages, etc…) commis par une organisation ou un individu pour créer un climat d’insécurité dans le but d’exercer un chantage sur un gouvernement, pour satisfaire une haine à l’égard d’une communauté, d’un pays ou d’un système. Le terrorisme n’est donc aucunement lié à la religion et encore moins à une religion. Il est donc urgent que les populations en soient conscientes. Il faut, par exemple, que les systèmes éducatifs de toutes les nations mettent en place des cours pour éradiquer ces stéréotypes, qu’elles créent des campagnes de sensibilisation ou encore des forums de discussion autour du terrorisme afin de réduire le sentiment d’insécurité auquel font face la plupart des individus de tous les pays.
En outre, les populations peu ou pas éduquées, hommes ou femmes, sont plus facilement manipulables par les terroristes et sont donc plus aisément utilisées par ces organisations pour perpétrer leurs crimes. L’éducation des jeunes filles et garçons serait donc un grand pas vers la victoire contre le terrorisme.
Mais un pas ne suffit pas dans les circonstances actuelles, où 4 151 actes terroristes ont été commis en 2016, soit 16% de plus qu’en 2015. Il faut plus que cela, plus qu’un pas, il faut un saut. Il faut que les nations parviennent à s’unir et à toutes se placer sur un même pied d’égalité pour mettre un terme à cette explosion de violence.
Des mesures de sécurité accrues s’imposent. Les contrôles de papier et les fouilles aux frontières doivent se renforcer ; les forces armées circulant dans les lieux d’affluence, devenir plus nombreuses. Certaines nations pourraient envisager d’éduquer leur population à se défendre par elles-mêmes, en pratiquant des arts martiaux dès le plus jeune âge, à l’école par exemple, ou, suite à des tests psychiatriques approfondis et une formation complète, en autorisant le port d’arme à feu. Mais les mesures de prévention et de dissuasion ne suffisent pas. Des sanctions sévères à l’encontre des organisations et des individus terroristes urgent.
Le conseil de sécurité a plusieurs fois traité de cette problématique. La résolution 71/291, à l’encontre du terrorisme, a été adoptée le 15 juin 2017, ce qui a mené à la création d’un bureau de lutte contre le terrorisme. Le délégué du Kazakhstan se félicite de cette création et est fier de faire partie du conseil de sécurité. Néanmoins, il est persuadé que le mode de fonctionnement de ce conseil ne facilitera pas l’adhésion de l’ensemble des populations aux mesures radicales et globales, pourtant nécessaires. En effet, parmi les cinq nations permanentes du conseil de sécurité, il n’existe aucun pays en voie de développement, ou peu développé, il n’existe aucune nation africaine, il n’existe aucun gouvernement respectant les préceptes de l’islam. Alors comment voulez-vous que les populations mondiales acceptent des mesures contraignantes si le conseil de sécurité de l’ONU, organisation universelle, ne représente pas l’ensemble des principes et des valeurs soutenus par les 193 gouvernements y siégeant ? Comment voulez-vous faire respecter les décisions du conseil de sécurité s’il n’est pas représentatif du monde qu’il est censé protéger, si des nations sont proclamées plus dignes de siéger que d’autres? Comment voulez-vous envoyer un message d’égalité de droit si au sein même de l’ONU, certains pays en ont plus que d’autres ? En conséquent, le délégué vous le demande : mettons en place un système plus universel, plus juste et plus égalitaire afin de vaincre le terrorisme.