Côte d'Ivoire - Menace nord-coréenne : quelles sanctions adopter ?
Mehdi BOUGUERRA EZZINA
le 28/02/2018 à 19:57 Citer ce message
Commission : Conseil de sécurité
Question : Menace nord-coréenne : quelles sanctions adopter ?
Auteur : Côte d’Ivoire
La crise nord-coréenne dure maintenant depuis maintenant 29 ans. Après s’être retiré du Traité de non-prolifération nucléaire en 2003, la République populaire démocratique de Corée s’est déclarée puissance nucléaire et a commencé une série d’essais ayant pour but de mettre au point une bombe nucléaire. Le sixième et dernier en date, celui du 3 septembre 2017, serait selon les analyses 16 fois plus puissant que Little boy. Malgré les nombreux avertissements et sanctions prise à l’encontre de ce pays. La situation ne s’améliore pas et nous assistons à une montée des tensions autour de ce dossier. Aujourd’hui il apparaît comme nécessaire d’enfin trouver une solution au conflit nord-coréen sans pour autant oublier les valeurs démocratiques de nous incarnons.
Depuis le premier essai nucléaire nord-coréen, en 2006, l’ONU a imposé au total sept trains de sanctions à la Corée du Nord dont les trois dernières touchent directement à l’économie du pays. La résolution 2371 vise par exemple à interdire des revenus tirés des exportations nord-coréennes, notamment dans les secteurs du charbon, du fer et de la pêche. De telles décisions doivent, à l’image de cette résolution, continuer à être prise afin de montrer une unité et une fermeté des Nations Unis et que bafouer les lois internationales ne peut se faire en toute impunité.
Cependant, nous rejoignons notre partenaire Russe sur le fait que « il sera impossible de résoudre ce conflit par la seule adoption de sanctions » comme le souligne très pertinemment l’ambassadeur Vassili Nebenzia. Ces sanctions ne doivent pas servir de moyen de répression contre la Corée du Nord mais plutôt comme un outil de pressions pour la pousser aux négociations. En effet, les nombreuses sanctions qui ont déjà été prise n’ont pas réussi à convaincre ce pays d’arrêter son programme nucléaire. Seul un accord entre Washington et Pyongyang en 1994 aura réussi à persuader la Corée de geler son programme même s’il fut repris quelque temps plus tard.
Malheureusement, si malgré tous nos efforts et toute notre bonne volonté la République populaire démocratique de Corée persiste dans la direction qu’elle emprunte actuellement, nous devrons au final prendre les décisions qui s’imposeront à nous afin d’éviter une nouvelle tragédie mondiale. Ces décisions, certes plutôt radicales, ne sont à utiliser qu’en dernier recours au vu des conséquences qu’elles peuvent entraîner, mais face à la nécessiter de régler le conflit avant qu’il ne devienne ingérable nous ne devrons pas hésiter pas à le faire.
Question : Menace nord-coréenne : quelles sanctions adopter ?
Auteur : Côte d’Ivoire
La crise nord-coréenne dure maintenant depuis maintenant 29 ans. Après s’être retiré du Traité de non-prolifération nucléaire en 2003, la République populaire démocratique de Corée s’est déclarée puissance nucléaire et a commencé une série d’essais ayant pour but de mettre au point une bombe nucléaire. Le sixième et dernier en date, celui du 3 septembre 2017, serait selon les analyses 16 fois plus puissant que Little boy. Malgré les nombreux avertissements et sanctions prise à l’encontre de ce pays. La situation ne s’améliore pas et nous assistons à une montée des tensions autour de ce dossier. Aujourd’hui il apparaît comme nécessaire d’enfin trouver une solution au conflit nord-coréen sans pour autant oublier les valeurs démocratiques de nous incarnons.
Depuis le premier essai nucléaire nord-coréen, en 2006, l’ONU a imposé au total sept trains de sanctions à la Corée du Nord dont les trois dernières touchent directement à l’économie du pays. La résolution 2371 vise par exemple à interdire des revenus tirés des exportations nord-coréennes, notamment dans les secteurs du charbon, du fer et de la pêche. De telles décisions doivent, à l’image de cette résolution, continuer à être prise afin de montrer une unité et une fermeté des Nations Unis et que bafouer les lois internationales ne peut se faire en toute impunité.
Cependant, nous rejoignons notre partenaire Russe sur le fait que « il sera impossible de résoudre ce conflit par la seule adoption de sanctions » comme le souligne très pertinemment l’ambassadeur Vassili Nebenzia. Ces sanctions ne doivent pas servir de moyen de répression contre la Corée du Nord mais plutôt comme un outil de pressions pour la pousser aux négociations. En effet, les nombreuses sanctions qui ont déjà été prise n’ont pas réussi à convaincre ce pays d’arrêter son programme nucléaire. Seul un accord entre Washington et Pyongyang en 1994 aura réussi à persuader la Corée de geler son programme même s’il fut repris quelque temps plus tard.
Malheureusement, si malgré tous nos efforts et toute notre bonne volonté la République populaire démocratique de Corée persiste dans la direction qu’elle emprunte actuellement, nous devrons au final prendre les décisions qui s’imposeront à nous afin d’éviter une nouvelle tragédie mondiale. Ces décisions, certes plutôt radicales, ne sont à utiliser qu’en dernier recours au vu des conséquences qu’elles peuvent entraîner, mais face à la nécessiter de régler le conflit avant qu’il ne devienne ingérable nous ne devrons pas hésiter pas à le faire.