Animaux génétiquement modifiés (AGM) : bénéfices/risques ? - l’Espagne
Iliane CHIBANI
le 14/01/2018 à 22:23 Citer ce message
Présidente, Madame/Monsieur le/la secrétaire général(e), Distingués délégués, Mesdames, Messieurs,
La transgenèse animale est une nouvelle technique de modification génétique permettant désormais de développer des animaux aux caractères sur mesure. Celle-ci confère aux OGM car elle implique également l’insertion, par le biais de la transgenèse, d’un ou plusieurs gènes dans le génome. Cependant, notre pays voit à travers cette nouvelle technique autant d’avantages que de nuisances.
Tout d’abord nous remarquons que les désavantages sont diverses. En effet, les AGM impliqueraient le sacrifice d'animaux car, dû au fait que les premières méthodes de transgenèse étaient peu efficaces, la séquence d'ADN s'insérait aléatoirement dans le génome, ce qui nécessitait de procéder à de nombreux essais. Mais également, des menaces sur la biodiversité due à la mauvaise manipulation d’animaux ou insectes génétiquement modifiés. Effectivement, en 2013 notre pays fut menacé par la société britannique Oxitec qui prévoyait de diffuser 5000 mouches de l'olive génétiquement modifiées en Catalogne pendant un an. Or si cette expérience avait été réalisée il y aurait eu risque de mettre en danger la biodiversité, l'agriculture biologique et l'avenir de la production oléicole dans la région méditerranéenne car comme le dit Christoph Then « Cette expérience a été mise en place pour répondre aux intérêts d'Oxitec et de ses investisseurs afin de tirer un profit maximum de sa technologie brevetée ». De plus elle conduisait à des risques économiques car l'Espagne est le principal producteur d'huile d'olive biologique dans le monde avec une surface de 170.000 hectares. S'il arrivait que les olives bio fussent en contact avec la nouvelle larve de mouche modifiée, les producteurs biologiques auraient pu perdre leur certification, et la confiance des consommateurs donc les produits biologiques aurait été compromis.
Cependant notre pays voit aussi des bénéfices dans ces AGM. Effectivement grâce à eux, ils permettent l’amélioration d’animaux d’élevage ( par exemple : la transgenèse permet la production de protéines antibactériennes dans les glandes mammaires des vaches, diminuant ainsi l’utilisation d’antibiotiques pour prévenir les mammites), ils rendent possible la création de modèles pour l’étude des maladies humaines comme le porc, dont l’anatomie ressemble beaucoup à l'être humain ; mais aussi l’obtention d’animaux de ferme plus productifs et faciles à gérer.
Par conséquent, la commercialisation d’AGM dépendra du coût économique, de l’évaluation de leurs risques environnementaux et sanitaires que ce soit pour l’animal ou pour l’homme. De plus, les interrogations concernant l'utilisation d'OGM ont montré que la transgenèse pouvait être prise par certains comme un changement radical face aux pratiques traditionnelles d’amélioration animale mais également pour d’autres comme une avancée.
La transgenèse animale est une nouvelle technique de modification génétique permettant désormais de développer des animaux aux caractères sur mesure. Celle-ci confère aux OGM car elle implique également l’insertion, par le biais de la transgenèse, d’un ou plusieurs gènes dans le génome. Cependant, notre pays voit à travers cette nouvelle technique autant d’avantages que de nuisances.
Tout d’abord nous remarquons que les désavantages sont diverses. En effet, les AGM impliqueraient le sacrifice d'animaux car, dû au fait que les premières méthodes de transgenèse étaient peu efficaces, la séquence d'ADN s'insérait aléatoirement dans le génome, ce qui nécessitait de procéder à de nombreux essais. Mais également, des menaces sur la biodiversité due à la mauvaise manipulation d’animaux ou insectes génétiquement modifiés. Effectivement, en 2013 notre pays fut menacé par la société britannique Oxitec qui prévoyait de diffuser 5000 mouches de l'olive génétiquement modifiées en Catalogne pendant un an. Or si cette expérience avait été réalisée il y aurait eu risque de mettre en danger la biodiversité, l'agriculture biologique et l'avenir de la production oléicole dans la région méditerranéenne car comme le dit Christoph Then « Cette expérience a été mise en place pour répondre aux intérêts d'Oxitec et de ses investisseurs afin de tirer un profit maximum de sa technologie brevetée ». De plus elle conduisait à des risques économiques car l'Espagne est le principal producteur d'huile d'olive biologique dans le monde avec une surface de 170.000 hectares. S'il arrivait que les olives bio fussent en contact avec la nouvelle larve de mouche modifiée, les producteurs biologiques auraient pu perdre leur certification, et la confiance des consommateurs donc les produits biologiques aurait été compromis.
Cependant notre pays voit aussi des bénéfices dans ces AGM. Effectivement grâce à eux, ils permettent l’amélioration d’animaux d’élevage ( par exemple : la transgenèse permet la production de protéines antibactériennes dans les glandes mammaires des vaches, diminuant ainsi l’utilisation d’antibiotiques pour prévenir les mammites), ils rendent possible la création de modèles pour l’étude des maladies humaines comme le porc, dont l’anatomie ressemble beaucoup à l'être humain ; mais aussi l’obtention d’animaux de ferme plus productifs et faciles à gérer.
Par conséquent, la commercialisation d’AGM dépendra du coût économique, de l’évaluation de leurs risques environnementaux et sanitaires que ce soit pour l’animal ou pour l’homme. De plus, les interrogations concernant l'utilisation d'OGM ont montré que la transgenèse pouvait être prise par certains comme un changement radical face aux pratiques traditionnelles d’amélioration animale mais également pour d’autres comme une avancée.